Projet 52 ... je tente l'aventure en 2015 !

Je vois de nombreuses blogueuses se lancer le défit du fameux "Projet 52" sur la toile. Chacune adapte son propre style pour illustrer l'année en cours : avec un défit photo à thème, une image représentant un moment fort de la semaine, ...etc le tout à publier une fois par semaine pour représenter les 52 semaines de l'année (et pour info, il y en aura 53 en 2015)... 


J'ai décidé de tenter l'aventure à ma façon... car mon mot d'ordre reste le bonheur et la gratitude... ce projet 53 de l'année 2015 sera donc sous le signe du BONHEUR et je m'engage à illustrer cela une fois par semaine. 

L'idée d'illustrer chaque semaine par une photographie me plaît bien... une image évocatrice d'un moment fort ou d'une chose toute simple pour laquelle j'éprouve de la gratitude... ajouter à cela la liste de 10 choses vécues, reçues, vues dans le courant de cette semaine et pour lesquelles je suis reconnaissante. 

A la base, la tendance de ces projet 52 a été lancé par des photographes qui se mettaient au défit d'illustrer un thème imposé par une image chaque semaine. Pas de thème imposé chez moi... mais plus une façon d'appliquer La Magie et Le Secret et mettre en pratique cette loi d'attraction. 

Je vous invite à participer de votre côté si vous le souhaitez... en publiant une image ou la liste de 10 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant chaque semaine. Un petit "bilan" chaque dimanche pour mettre le doigt sur ces instants de bonheur qui passent trop souvent inaperçu. Vous verrez que ce petit exercice peut apporter beaucoup dans votre quotidien et qu'en se concentrant sur les choses positives on attire du positif ! (essayez et vous verrez). 


Rendez-vous dimanche pour l'illustration de cette semaine N°1.
#projet53

Coffret de naissance : Sophie la girafe

On peut dire que cette Sophie est un intemporel... qu'il en est presque à se demander si il existe un Bébé qui n'en possède pas une... ?



Babychou n'est pas encore né que sa chambre a déjà accueillis deux "Sophie la girafe"... l'une d'entre elle restera sans doute disponible à la maison, quant à la seconde elle pourra nous suivre partout et nous sera très utile pour distraire Bébé quand cela s'avère nécessaire. 

J'en ai fait l'expérience durant de nombreuses séances photos : le "pouet" de cette girafe magique attire l'attention des petits loups et peut même arriver à déclencher un sourire sur commande pour de jolies photos... 

"Papi et Mamie" ont tenu à marquer le coup de Noël au pied du sapin avec ce coffret de naissance même si Babychou est encore bien au chaud dans le ventre de maman. Une façon pour eux d'être présents à la maternité malgré la distance. Petit zoom sur ce coffret...



Reçu dans une jolie boîte, ce coffret contient : 

  • 1 panier en tissu, (que je trouve idéal pour ranger les chaussettes de Babychou dans sa commode).
  • 1 couverture assez grande pour emmitoufler Bébé,
  • 1 bavoir de taille naissance,
  • 1 paire de petits chaussons, (un peu grands pour les premiers jours de Bébé mais qui pourront être utiles plus tard).
  • 1 petit bonnet, (qui est aussi un peu grand pour la naissance).
  • 1 doudou mouchoir à l'effigie de Sophie, (avec la petite attache et la pochette pour accrocher une tétine).
  • 1 célèbre Sophie qui fait "pouet"...


Pour la petite histoire... il existe également une réplique de Sophie la Girafe pour chiots. Lorsque nous avions adopté notre adorable toutou (le jour même de son adoption) j'ai craqué pour cette girafe qui me rappelait celle que l'on offre en cadeau de naissance. Autant dire qu'il était raide dingue de sa petite girafe qu'il a perdu au cours d'un voyage.


Le 1er décembre, notre Loulou a fêté ses 5 ans, et nous avons décidé de lui offrir une copie de sa girafe de Bébé... il était comme un fou et ne la quitte plus depuis (il dort avec, l'emmène partout...). Il y a quelques jours, alors que je rangeais les vêtements de Babychou dans sa chambre, notre loulou est rentré et a aperçu les deux Sophie la girafe de notre Bibou... il ne l'a pas quitté du regard... autant dire que chaque fois qu'il entre dans la chambre... il est fasciné par cette girafe qu'il aimerait bien attrapé... autant dire que ce jouet tout banal en amuse plus d'un quelque soit le Bébé :)

En bref, un petit coffret sympathique rempli de choses utiles à offrir à l'arrivée d'un nouveau-né ... 


Rédiger un plan de naissance

On a toute, plus ou moins, une idée assez précise de la façon dont nous souhaitons accoucher. Par exemple, avec le souhait que ce soit le Papa qui coupe le cordon... le souhait d'accoucher sans péridurale... de vouloir un peau à peau avec Bébé après sa naissance... accoucher en musique... etc... Ces attentes sont différentes pour chaque femme c'est pourquoi il peut être intéressant de rédiger un plan de naissance.



Qu'est-ce qu'un plan de naissance ?

C'est un document que vous rédigez avec le futur Papa en y mentionnant vos souhaits quant au déroulement de votre accouchement. Ce document sera à glisser dans votre dossier médical et permettra au personnel médical de prendre connaissance de vos attentes au moment venu. 

Gardez toutefois en tête que ces consignes seront respectées dans la limite du possible : si cela ne met pas en danger la vie de Bébé ou de la Maman... si aucune complication ne venait à compromettre l'un de vos souhaits et si le personnel médical est en mesure de répondre à vos attentes. 

Renseignez-vous avant le grand jour sur l'équipement médical mis à votre disposition sur votre lieu d'accouchement, parlez-en avec votre sage-femme pour savoir ce qui est réalisable et ce qui ne l'est pas (n'hésitez pas à lui présenter votre plan de naissance afin qu'elle puisse vous renseigner sur certains points) et parlez-en avec votre conjoint afin de l'impliquer dans cet instant magique et savoir comment, lui, souhaite vivre ce grand moment (couper le cordon ou non, effectuer un peau à peau avec Bébé si maman ne le peux pas, accompagner Bébé partout, etc). 

Ne soyez pas trop exigeants quant à la tournure de votre document. Evitez au maximum des phrases du type : "J'exige..." - "Je veux absolument" - ...etc, gardez en tête que tout peut arriver et que le personnel médical donnera priorité à votre bien-être et celui de votre enfant. 

Exemples de phrases clés...  ( source : www.mamanpourlavie.com ) 
« Je fais confiance à l’équipe qui entourera la naissance de notre bébé. J’espère que vous nous ferez confiance aussi! Vous allez nous aider, je vous en suis reconnaissante! Surtout… vous allez partager un événement qui, s’il fait partie de votre quotidien au travail, est unique, nouveau, bouleversant, excitant et très précieux pour nous. » - Extrait du plan de naissance de Nadine.
« Je ne suis pas complètement fermée à l’idée de recevoir la péridurale, mais j’en ferai moi-même la demande si j’en ressens le besoin, s.v.p. ne pas me la proposer. Je préfère tenter de me soulager par des méthodes plus naturelles. » - Extrait du plan de naissance de Josée.
« Dans la mesure du possible, nous aimerions que ces points soient respectés le plus fidèlement possible, sans pour autant nous fermer à l’idée qu’il y a des éventualités que nous ne pouvons contrôler. » - Extrait du plan de naissance de Isabelle.
Il est cependant important de préciser que cet outil n’est pas formel, c'est-à-dire qu’il expliquera le déroulement de votre accouchement mais qu’il vous servira plutôt de guide que d’une démarche très rigide. Votre accouchement sera donc une suite d’événements imprévisibles et il se peut que votre plan de naissance ne soit pas respecté dans certains cas. On ne peut donc malheureusement pas tout anticiper. Le plan de naissance est davantage un guide de voyage qu’une marche à suivre stricte.

Et vous, avez-vous rédigé un plan de naissance ? 

Joyeux Noël !

Je vous souhaite à tous un Joyeux Noël remplis d'amour et de joie... vos jolies têtes blondes sont, sans doutes, encore envahis de la magie de Noël... les yeux qui pétillent... pensez à entrer dans cette magie le temps des Fêtes, on est jamais trop grand pour se laisser transporter par la magie de Noël...

 Source image : Pinterest

Notre dernier Noël à deux (et demi quand même) nous a laissé rêveurs cette année. On s'est imaginé notre petit loup découvrir ses cadeaux l'an prochain au pied du sapin... et on l'avoue : il nous tarde qu'il soit parmi nous ! N'étant qu'à 32 semaines de grossesse, il aurait été prématuré de souhaité sa venue pour Noël... mais Babychou est resté actif et présent lors de notre petit réveillon en amoureux.

Déjà gâté par nos proches, il a été très actif lors de l'ouverture de ses cadeaux. Nous avons pris grand soin de lui décrire d'où provenait ces délicates attentions à son égard.

Ce matin, je me laisse envahir par la magie de ses petits coups remplis d'amour en m'imaginant ce petit garçon dans un pyjama aux couleurs de Noël, qui découvrira l'année prochaine, les yeux remplis d'étoiles, ce qu'est la magie de Noël... <3

Encore quelques semaine de patience pour nous avant de découvrir le plus beau des cadeaux : notre fils <3 ...

 - KEEP CALM AND LOVE CHRISTMAS -

L'écharpe de portage Sling

Pour moi, il a toujours été question de tenter l'aventure de l'écharpe de portage avec Bébé et pas seulement pour avoir les mains libres. Les bienfaits du portage de l'enfant dès sa naissance sont nombreux : continuité naturelle avec la grossesse, adaptation en douceur de l'enfant à son nouvel environnement, peau à peau discret, favorise l'attachement mère/enfant ainsi que l'allaitement, facilite la digestion et l'évacuation de l'air dans le système digestif, diminue les problèmes de reflux, etc... 

Source image : www..jeportemonbebe.com


Différentes écharpes sont proposées à la vente et s'adapte aux attentes de chacune. De nombreux magasins de puériculture proposent d'ailleurs des ateliers de portage gratuits, n'hésitez pas à vous renseigner. Les différents modèles y sont présentés avec une mise en pratique guidée sur l'installation de Bébé, les différentes techniques d'accrochage, etc. 

Une écharpe classique me paraissait bien compliquée à mettre. Cette histoire de nœud avec le stress d'effectuer le geste correctement a découragé plus d'une maman autour de moi. Porter mon enfant ainsi me tient à cœur, je ne voulais donc pas reproduire les mêmes erreurs ou angoisses au risque de me décourager dans cette démarche.

C'est en effectuant des recherches sur Internet sur les différentes techniques de portage que j'ai découvert les modèles Sling... une écharpe sans nœud qui facilite l'installation de Bébé en toute sécurité. 

Après avoir consulté de nombreux sites et forums pour y découvrir les avis de jeunes mamans et après avoir regarder de nombreuses vidéos de mise en situation, ce type d'écharpe me paraît idéale et correspond parfaitement aux différents critères que je me suis fixée. 

De plus, après en avoir venté les bienfaits au futur Papa, celui-ci est prêt à tenter l'aventure de l'écharpe avec moi. Oui parce que contrairement à certaines idées reçues... le portage de Bébé n'est pas dédié qu'à la Maman. Tout comme le peau à peau cette technique est aussi bénéfique pour renforcer ce lien avec Papa... 

Source image : www..jeportemonbebe.com

Une petite vidéo trouvée sur Youtube et que je trouve assez bien faite, qui montre comment installer un nouveau-né dans une écharpe Sling... 


Un site riche en informations utiles sur le portage et les bonnes positions à adopter pour l'enfant : www.portersonenfant.fr/


Et vous, avez-vous tenter l'aventure du portage de Bébé avec une écharpe ?
Pour quel modèle avez-vous opté ?

Mais où est passé l'esprit de Noël ?

Je suis assez déçue cette année de voir le manque de présence de l'esprit de Noël connu autrefois. J'ai pu constaté cette année que les rues et magasins sont moins décorés, il n'y a plus d'effets de lumières, de sapins ou de jolies décorations pour nous mettre dans cette ambiance chaude et festive qu'apporte Noël.


Mon mari est Alsacien et il est vrai qu'en général nous fêtons Noël là-haut. Des marchés de Noël à couper le souffle, des parfums de vin chaud ou de cannelle sortis de nulle part, des gens joyeux dans cette ambiance festive, toute la famille qui s'active à réaliser de délicieux Bredeles maison pour se régaler le soir en famille autour d'une boisson chaude... Parce que oui Noël ce n'est pas juste offrir et recevoir des cadeaux... 

Cette année ça ne sera pas possible, étant en fin de grossesse il serait un peu fou de parcourir 1 000 km en voiture... et là je réalise que dans le Sud, l'esprit de Noël est quasi inexistant... Les magasins sont remplis de monde (ça pour le côté "consommation extrême" tout va bien...) mais l'ambiance n'y est pas... 

Bien entendu, ce n'est pas le premier Noël que nous fêtons chez nous... mais je constate que chaque année c'est de pire en pire.  Il n'y a plus qu'un aspect commercial à cette fête familiale.

Pour ma part, après avoir vécu quelques années aux Etats-Unis... où les maisons sont décorées avec soins, où tout est éclairé, où les gens sont joyeux et festifs, où on allume la radio pour y entendre des chants de Noël... et avoir connu l'esprit de Noël Alsacien qui s'en approche... je reste extrêmement frustrée d'être à quelques jours de Noël tout en ayant l'impression d'être en simple période de soldes où fuir les magasins et cette foule de personnes stressées est mon seul mot d'ordre.

Mais alors, où est passé cet esprit de Noël ?
Mais si vous savez... ces éclairages du soir qui transforment nos villes et villages en pays imaginaires et magiques une fois dans l'année... cet instant magique où l'on décore la maison en famille... ces sapins décorés que l'on retrouve partout où l'on va ce qui rend ce quotidien plus festif (ça change un peu l'allure du supermarché, de la banque ou du bureau de Poste...)... ces gens joyeux de partager un repas en famille où la bonne humeur sera de la partie, se retrouver, partager, rire, préparer ensemble ce bon festin et offrir une part de magie à nos enfants... 

Alors oui, en cette période, un film comme "Le Grinch" me laisse rêveuse... et j'espère de tout cœur que mon fils pourra connaître la magie de Noël au-delà de son aspect commercial, des cadeaux et du montant de ces cadeaux... L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige, le monde a changé.


Et vous,
Trouvez-vous que l'esprit de Noël disparaît un peu plus chaque année ?
Qu'aimez-vous le plus dans Noël ?

Le Secret... d'une vie de bonheur...

Je vous avais déjà parlé du livre LA MAGIE ( ici ) de Rhonda Byrne, aujourd'hui je voulais vous parler de son superbe ouvrage LE SECRET.

De nature positive j'ai toujours vu la vie du bon côté en étant persuadée que tout est possible tant qu'on y croit. Je suis souvent passée pour une personne naïve ou "sur son nuage" sans être comprise sur ma façon de penser qui m'a pourtant permis d'avancer de façon positive dans ma vie. Penser de façon positive attire du positif... 

Il y a deux ans, j'ai découvert le film LE SECRET de Rhonda Byrne... et j'ai étais agréablement surprise de voir que d'autres personnes mettaient en pratique cette même philosophie de vie et ont pu en recevoir ses bienfaits...


Rhonda Byrne aborde son expérience personnelle. Dans un moment de sa vie où tout était devenu chaotique, où elle n'avait plus rien à perdre, elle a fait une découverte qui a changé sa vie et qu'elle partage généreusement avec d'autres personnes qui ont vécu la même expérience tout en délivrant des outils pour permettre à tout le monde de mettre en pratique ce secret à portée de main de tous (à condition de le vouloir). 

Ce secret : la loi d'attraction.

Si vous n'êtes pas très lecture, je vous recommande de visualiser le film qui est tourné sous forme de petit reportage et témoignages. Je l'ai partagé avec de nombreuses personnes de mon entourage (même les plus septiques) qui pourront témoigner que ce film a changé leur façon d'aborder la vie de façon positive.

La société actuelle nous enferme dans un mode de vie qui nous laisse à penser que celle-ci est difficile, qu'il faut travailler dure pour obtenir le bonheur et qu'un certain nombre de privilégiés peuvent en bénéficier mais pas tous. C'est totalement faux, le bonheur est à portée de main de tous quelque soit notre statut.

Rhonda Byrne le montre bien en évoquant ce passage dans sa vie où sa famille a été détruite, elle perd son travail et se retrouve sans rien. Après avoir toucher le fond, c'est elle qui a décidé de changer les choses en appliquant le pouvoir de cette loi d'attraction et qui vit aujourd'hui la vie qu'elle a toujours voulu vivre. 

Pour ceux qui connaissent le film, je vous recommande en plus la lecture du livre. Riche en témoignages de personnes dont la vie a changer du tout au tout ce découvrant le film... on y apprend de nombreuses petites astuces (en plus de celles évoquées dans le film) pour mettre en pratique cette loi d'attraction et en découvrir rapidement ses bienfaits.


Résumé du livre
En prenant connaissance du Secret, vous découvrirez comment vous pouvez avoir, être ou faire tout ce que vous voulez. Vous découvrirez qui vous êtes vraiment. Vous découvrirez la véritable magnificence qui se trouve à votre portée. Maintenant, le Secret est révélé dans le monde entier. Apprenez à utiliser le Secret dans tous les domaines de votre vie ! Le Secret renferme la sagesse des maîtres des temps modernes, des hommes et des femmes qui l'ont utilisé pour s'assurer la santé, la prospérité et le bonheur. En mettant en pratique cette connaissance du Secret, ils ont accompli des choses extraordinaires : ils ont vaincu la maladie, acquis d'immenses fortunes, surmonté des obstacles et réalisé l'impossible. Qu'on le nomme pouvoir du subconscient, pensée constructive, visualisation créatrice, imagerie mentale, le Secret est basé sur les lois de l'attraction. Le vrai pouvoir, la vraie richesse est en soi, notre potentiel est sans limites, le Secret donne les clés pour le développer.


Et vous, êtes vous de nature positive ?
Connaissiez-vous Le Secret ou un autre ouvrage de Rhonda Byrne ?

Le droit de repos de la future maman ...

Fraichement entrée dans mon 8ème mois de grossesse, je profite tout juste du repos qui m'a été accordé pour décrocher du travail et consacrer du temps à ma grossesse loin du stresse. Si il y a bien une chose que j'ai pu constater durant ma grossesse, c'est que l'arrêt pathologique est prescrit un peu à la tête du client... et pas forcément au besoin de la patiente... je vous raconte pourquoi...


Travailleuse indépendante, je n'ai pas le confort du salaire stable qui tombe en fin de mois quelque soit l'intensité de travail fournis. Si mon temps de travail est diminué, le salaire suivra. Il faut aussi savoir qu'un auto-entrepreneur endosse plusieurs casquettes : le commercial (à la recherche de nouveaux clients), le comptable (pour gérer la facturation, l'administratif, les retards de paiements, ...etc), et accessoirement, sa propre profession et le travail que cela implique. 

Contrairement aux idées reçues : le travailleur indépendant ne passe pas ses journées pénard à bosser deux heures par jour... il travaille en général plus qu'un salarié s'il veut être rentable. 

Mais je ne m'en plaint pas, il y a du pour et du contre dans chaque domaine, à savoir ce qui nous correspond le mieux   : )

Lors des premières visites, le gynécologue et la sage-femme nous questionnent sur notre activité professionnelle : à savoir si nous nous déplaçons beaucoup, si nous transportons du matériel, si nous restons debout trop souvent, etc... afin d'adapter du temps de repos nécessaire...

Pour ma part, en tant que photographe indépendante, je me déplace et je reçois mes clients dans mon studio (tout dépend de la prestation choisie)... je transporte du matériel, je mets en place des décors... mon appareil photo fait son poids (du moins en fin de séance il devient très lourd)... et je jongle pas mal entre la position debout statique et celle accroupie durant un minimum de 2 heures. Au début, pas de soucis... mais quand le bidon à commencé à pointer c'est devenu autre chose... 

Lors de mon premier trimestre de grossesse, j'étais très fatiguée et j'ai eu droit aux célèbres nausées dès le réveil et jusqu'au coucher qui m'ont obligée de réduire considérablement mon temps de travail (et donc par conséquent, mon salaire). C'était un peu compliqué pour moi de gérer les séances photos de mes clients tout en ayant ces nausées et cette grosse fatigue incontrôlable. Soucieuse de fournir un travail de qualité, il m'en était impossible dans cet état. Obligée de réduire le nombre de séance par semaine... je ne suis pas allée pleurer chez le médecin pour qu'on me prescrive un arrêt... je me disais que de toute façon ça passera aux 3 mois révolus... patience !

Je ne me suis pas trompée, à l'entrée dans le second trimestre les nausées ont disparues et j'ai connu quelques jours de regain d'énergie qui m'ont laissé croire que j'allais pouvoir reprendre une activité normale ( pff naïve que j'étais... ). Oui, sauf que ça n'a durer que quelques jours...

Dans le courant du 4ème mois j'ai commencé à avoir des contractions utérines. Rien d'alarmant au début... entre 1 et 3 contractions par jour et mon gynécologue qui me disait que c'est simplement mon corps qui commence l'entraînement pour l'accouchement mais que leur fréquence reste à surveiller. Rapidement, la fréquence à augmenter pour me retrouver à environ 10 contractions par jour... j'ai commencé à noter quotidiennement dans un carnet leur fréquence afin de pouvoir en parler à mon gynécologue.

Pour lui, toujours pas d'inquiétude : "tout est normal" disait-il... le col n'est pas modifié donc inutile de s'alarmer (ah bon il faut attendre la complication pour s'alarmer ?). De plus, ce monsieur qui fait un peu de photo pour le fun dans son temps libre n'a fait que me répété que j'avais un métier pénard et donc aucun risques de créer une quelquonque complication ( le futur papa a faillit perdre patience en entendant ça ... ). A l'écouter, je peux prévoir de m'arrêter de travailler le 6 janvier (soit dans le courant de mon 9ème mois)...

J'ai une amie qui a eu des contractions très tôt, de la même fréquence que moi et qui a été alitée pour ne pas provoquer un accouchement prématuré. Par précaution, j'en ai tout de même toucher un mot à ma sage-femme à la fin de ce second trimestre... 

Pour elle, le discours était différent ! Il n'est pas normal d'avoir des contractions si tôt et surtout quotidiennes... encore moins à cette fréquence. Elle a préféré me prescrire un arrêt de 15 jours pour voir si cela diminuerais le nombre de contractions... et m'a demandé de reprendre le travail derrière pour visualiser le changement. Si la fréquence ré-augmente lors de la reprise, il faudra que mon gynécologue me prescrive un arrêt pathologique afin d'éviter de provoquer un accouchement prématuré.

Pas de doutes : lors de ces 15 jours de repos, les contractions sont redescendue en dessous de la barre des 10 / jour ... je tournais aux alentours des 5 à 8 contractions quotidiennes... sauf que pour mon gynécologue, il est inutile de s'alarmer... je peux travailler jusqu'au bout, un vrai dialogue de sourds s'installe et pour sa part... pas d'arrêt pathologique à prévoir...  

J'ai donc ensuite repris le travail pendant 1 mois, par obligation car quelques soucis administratifs ont fait tarder mes indemnités à tomber... et la fréquence quotidienne a à nouveau augmenter aux alentours des 15 à 20 contractions journalières... en plus de la fatigue que nous apporte le 3ème trimestre...

J'ai volontairement réduit mon temps de travail et mon salaire sans abuser du système pour que ma grossesse se déroule au mieux et pour réduire le risque que mon enfant arrive trop tôt... et j'ai bien vite réalisé que les arrêts sont prescrit à la tête du client plus qu'au besoin du patient. 

Je me suis rendue compte autour de moi que de nombreuses futures mamans étaient arrêtées très tôt dans leur grossesse en cumulant les arrêts pathologiques alors qu'elles pratiquent des "emplois pénards" au chaud dans des bureaux avec une grossesse sans complication. Parfois même arrêtées dès le 3ème mois de grossesse et ce jusqu'à l'accouchement. J'ai appris que ma banquière qui accouche un mois après moi a été mise en arrêt à 6 mois de grossesse alors que sa grossesse se déroule parfaitement bien ? Expliquez-moi la logique dans tout ça ?

Personnellement je n'en espérais pas autant... j'espérais être en pleine forme tout au long de ma grossesse... en plus j'aime mon métier donc si mon corps me le permettait, continuer ne me posait aucun soucis. Sauf que je me suis rapidement retrouvée fatiguée, avec ces contractions trop fréquentes à prendre sur moi parce que mon gynécologue estimait que je n'avais aucune raison de ralentir... 

A l'entrée dans mon 8ème mois de grossesse, c'était de trop ! Le futur Papa ne supportait plus de me voir si fatiguée, de voir mon ventre se durcir tout au long de la soirée (ce qui ne doit pas être très agréable pour Bébé qui commence à être à l'étroit)... je me suis rendue chez mon généraliste pour qu'il me prescrive un arrêt pathologique me permettant, enfin, de me sortir du stress du travail et être à l'écoute de mon corps et des besoins de mon enfant qui termine sagement son évolution. Après tout, j'ai aussi le droit de bénéficier des petits avantages pour lesquels je cotise chaque mois... et dans mon cas, sans abus puisqu'une pathologie est bien là... 

Pour mon généraliste, même discours que la sage-femme : ces contractions ne sont pas normales, la fréquence est vraiment trop importante... et à mon stade de la grossesse je ne peux pas continuer à pratiquer mon activité que j'aurais dû arrêter plus tôt... pour lui l'arrêt était nécessaire et ce, jusqu'à l'accouchement...

Aujourd'hui, je relâche toute cette pression et je consacre du temps à écouter les besoins de mon corps. Il est triste de voir que suivant chez qui on tombe on pourra bénéficier d'avantages inutiles en pratique ou on devra quémander du repos qui nous est nécessaire... qu'il ne faut pas écouter tout ce que dit le professionnel de santé et ne pas hésiter à demander l'avis d'un autre professionnel.

Ca ne tiendrait qu'à moi, je dirais que toutes les femmes devraient être mise à l'arrêt à l'entrée dans le troisième trimestre (sauf pour celles qui exercent un métier difficile ou à risque et qui doivent être mise à l'arrêt plus tôt)... Le 3ème trimestre est éprouvant et pouvoir consacrer ces semaines à préparer l'arrivée de Bébé ne serait pas négligeable. après tout... on vit une grossesse en moyenne 2 fois dans une vie... est-ce trop demander de mettre une femme au repos 6 mois dans sa vie pour le bien-être de son enfant ? 


Ceci bien entendu, n'est que ma propre expérience... et ma propre façon de voir les choses. Je tenais simplement à exprimer ce que j'ai ressentis pendant ces quelques mois vis-à-vis du personnel médical et ces avis contradictoires ainsi que ce manque d'écoute... Il faut savoir être à l'écoute de son corps, la santé de son enfant passe avant tout ! Pour ma part, je préférais réduire mon salaire que mettre en danger la vie de mon Bébé...


Et vous, à quel stade avez-vous arrêté de travaillé ?
Avez-vous eu besoin d'un arrêt pathologique ?


Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?

La question qui revient chaque jour et qui reste un incontournable casse-tête ... "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?". Je ne sais pas vous, mais moi quand je pose la question "tu veux manger quoi ?" à ma moitié dans le but qu'il me donne des idées... il me répond les 3/4 du temps "Quelque chose de bon !"  o.O  (soupir).

Avec la grossesse et cette fameuse liste des aliments à proscrire, c'est encore plus dure de trouver des idées de repas équilibrés sans trop restreindre le futur Papa à suivre mon régime alimentaire actuel (je suis gentille quand même, je le laisse manger des choses qui me font envie depuis des mois...). Et ce fameux casse-tête se répète au moment de devoir aller faire quelques courses...


Source photo : Pinterest

Il y a an j'avais trouvé la solution que je viens de ressortir des tiroirs et qui vous sera peut-être utile : le planning des repas de la semaine ! 

C'est un petit PDF prêt à imprimer que j'ai réalisé, contenant les 7 jours de la semaine avec les deux repas principaux (déjeuner et dîner). Le but est de remplir ce planning une fois par semaine pour compiler une liste de courses pour la semaine à venir et acheter juste ce qu'il faut. 


Les avantages :
- La question qui tue : on ne se la pose plus qu'une seule fois par semaine,
- On a une vue d'ensemble sur les repas des 7 prochains jours (ce qui permet d'équilibrer),
- On passe moins de temps au supermarché et on achète uniquement ce dont on a besoin pour la semaine (pas de gâchis, pas de dépense superflus...)
- On planifie des repas en fonction de notre planning et du temps que l'on pourra consacrer en cuisine,
- Si votre compagnon doit préparer le repas car vous rentrerez tard, il n'a qu'à suivre au planning affiché sur le coin du frigo ce qui est à faire sans se prendre la tête   : )
- Et si le jour J on a pas envie de manger ce qui était prévus, on inverse avec le repas du lendemain ou d'un autre jour tout en sachant que tout est dans le frigo pour concocter ce bon repas...

On peut remplir le planning n'importe quel jour de la semaine pour les 7 prochains jours (libre à vous de le commencer le lundi comme le vendredi suivant le jour où vous choisissez de faire vos courses).

J'ai également compilé un second document PDF qui permet d'y inscrire les idées de repas. Chaque fois que je remplis mon planning de la semaine et que j'y ajoute un nouveau plat, je l'ajoute à la liste des idées de repas... exemple : lasagnes, quiche, poulet au curry et haricots verts, soupe maison ...etc. Je ressors cette liste pour les semaines où je suis moins inspirée et j'y invite ma moitié à choisir ce qui lui fait envie pour m'aider à compiler notre planning repas de la semaine... 

Autant vous dire que cette petite astuce m'a permis de gagner un temps précieux, j'espère qu'il en sera de même pour vous, voilà pourquoi je partage avec vous mes précieux documents que vous pouvez télécharger et imprimer... 



Alors, qu'est-ce qu'on mange ce soir ? : ) 


La grossesse et l'administratif... un casse-tête !

Ma grossesse, "administrativement parlant", je l'ai un peu vécue dans le stress car rien ne s'est passé comme prévu. Pour toutes les futures mamans autour de moi, tout s'est déroulé simplement, loin du stress et dans la bonne humeur... les rendez-vous jusqu'à l'accouchement, un arrêt et du repos au moindre signe anormal, la visite de l'hôpital durant le second trimestre... allez comprendre pourquoi dans mon cas, la moindre étape s'est avérée compliquée et source de stresse.


Commençons par le commencement. Lorsque j'ai appris que j'étais enceinte je savais déjà où je souhaitais accoucher : à l'hôpital !  Équipé d'un service de néonatalogie et ayant des antécédents familiaux de prématurité, j'étais plus sereine à l'idée d'accoucher là-bas où tout est sur place et où je suis sûre ne pas devoir être séparée de mon enfant quoi qu'il arrive (parce que voir son enfant partir dans un autre établissement suite à une complication n'était pas envisageable pour moi).

C'est donc tout naturellement que j'ai pris contact avec eux pour prendre les rendez-vous nécessaires au suivi de ma grossesse. Enceinte de 4 SG à ce moment-là, la dame qui me répond au téléphone me demande si habituellement je suis suivis par un gynécologue en dehors de l'hôpital pour mes contrôles annuels, ce à quoi je répond que oui. Elle me fait donc comprendre que l'hôpital est un peu "saturé" et qu'il serait bien d'effectuer le suivi de ma grossesse chez mon gynécologue habituel et revenir vers l'hôpital aux 6 mois révolus de grossesse pour être suivi sur ma fin de grossesse et procéder à mon inscription pour l'accouchement. 

Pas de soucis pour moi, au contraire, je suis rassurée de savoir que mon gynécologue qui me suis depuis presque 8 ans va pouvoir suivre l'évolution de ma grossesse. Je prends donc contact avec son cabinet et la secrétaire, après m'avoir demander la date de mes dernières règles, me donne tous mes rendez-vous jusqu'à la 3ème échographie et l'examen des 7 mois révolus sans me poser plus de questions (sur mon lieux d'accouchement etc). 

Le 3 juillet dernier, premier rendez-vous avec le gynécologue, première rencontre avec Bébé lors d'une courte échographie... puis place à l'examen classique qui deviendra vite une routine mensuelle ... (prise de la tension, du poids, célèbre "toucher vaginal", prescription des prises de sang et test urinaire...). On parle un peu de mes antécédents et ceux du futur Papa... on passe par la caisse (avance des frais en passant par un cabinet contrairement à l'hôpital...) ... merci au revoir à la prochaine fois...

Et tout s'est compliqué lors du rendez-vous du 3ème mois. Mon gynécologue me dit qu'un entretien obligatoire doit être réalisé avec une sage-femme durant le 4ème mois de grossesse (pour parler alimentation, évolution de la grossesse, etc) et que je dois me présenter au fond du couloir pour prendre rendez-vous. Sur le coup, je précise au gynéco que nous souhaitons faire de l'haptonomie et que donc je ferais cet entretien avec la sage-femme qui pratique l'haptonomie. Il me répond que là, ça n'a rien à voir, c'est un entretien obligatoire au suivi de ma grossesse et que je dois me présenter dans le bureau au fond du couloir... pour la suite libre à moi de choisir la technique et la sage-femme que je veux...

Ok donc très bien, c'est pratique vous en avez une sous la main... on passe l'entretien et comme ça c'est fait. Je me présente donc au bureau de la sage-femme, je prends RDV, elle ne me pose pas plus de questions, prend juste mon nom, la date de mon début de grossesse et me donne un rendez-vous dans le courant de la semaine suivante.

Arrive le jour du rendez-vous, je me présente au cabinet... tout comme mon gynécologue elle n'est pas très ponctuelle puisque j'attends 20 bonnes minutes en salle d'attente... et vient le moment d'entrer en scène... 

On commence à parler du déroulement de mon début de grossesse, mon alimentation, ma profession, mon environnement de vie... quand elle me colle un dossier sous les mains en m'expliquant que maintenant, on va finaliser l'inscription à la clinique o.O ? J'apprends à ce moment précis, que mon gynécologue est rattaché à une clinique, et sans même me l'avoir demandé m'a pré-inscrite dans celle-ci.

J'explique à la sage-femme que j'ai fais le choix d'accoucher à l'hôpital et que je fais appel à mon gynécologue habituel pour effectuer le suivi de ma grossesse le temps que l'hôpital puisse prendre la relève, comme on me l'a demandé. Je le consulte indépendamment de la clinique, dans son cabinet privé, je paye mes consultations... où est le problème ?

Le malaise s'installe dans la pièce, elle me fait comprendre que je ne suis pas bienvenue ici si je n'accouche pas dans cette clinique... et qu'elle doute que mon gynécologue accepte de poursuivre mon suivi si il l'apprend ? Autant dire qu'on se sent comme une petite fille qui a fait une grosse bêtise en vu de cet "accueil"... à la fois comme un pigeons car leur seul but c'est d'apporter une cliente de plus à la clinique (oui oui j’emploie le terme de cliente dans ce cas précis car nous ne sommes plus une patiente)... et on commence à stresser en se demandant "ok mais moi qui va me suivre ?" ... Elle me précise quand même en passant, qu'il aurait du me demander dès le début où je souhaitais accoucher pour ne pas créer de mal entendu (sans blague ?).

Sortie de là, un brin perdue... je reprends contact avec l'hôpital en leur expliquant la situation et en leur demandant si dès les 4 mois de grossesse révolus ils peuvent prendre la relève sur mon suivi. On m'explique qu'il n'a aucun droit de me refuser surtout si mes rendez-vous sont déjà programmés et qu'eux ne pourront pas me prendre avant le mois de janvier. Bon ok, personne ne veut de moi c'est ça ? Ce qui tombe assez bien : mon dernier RDV avec mon gynécologue est en décembre... donc autant continuer et entrer dans son jeu : je ne dis rien sur le lieu d'accouchement, après tout il n'avait qu'à me poser la question, et nous poursuivons ce suivi jusqu'au dernier rendez-vous !

J'ai donc continué à me présenter à mes rendez-vous sans aborder la question du lieux d'accouchement. Après tout, je viens pour mon suivi, je paye le prix fort à la sortie : je ne lui doit rien ! 

Mais la blague ne s'arrête pas là  : )  aux 6 mois révolus je me présente comme convenu au bureau administratif de l'hôpital. J'explique que je viens comme convenu pour effectuer mon inscription et prendre mes derniers rendez-vous de suivi de grossesse. La dame qui me reçoit me dit que je m'y prend un peu tard ( euh pardon ? ) car j'aurais dû effectuer un premier entretien et la visite de l'hôpital aux 4 mois révolus de grossesse (si vous avez suivi mon roman fantastique... vous pouvez lire plus tôt que je les avais recontacté aux 4 mois révolus, et qu'on m'a demander d'attendre les 6 mois...). Je vous laisse imaginer la tête du futur Papa à côté de moi qui bouillonnais sur sa chaise... Je lui explique, en essayant de garder mon calme, que je me suis manifestée plusieurs fois auprès d'eux en début de grossesse et dans le courant de mon 4ème mois et qu'on me disait de revenir qu'à 6 mois, qu'il serait donc grand temps d'accorder les violons du personnel pour que le discours soit le même partout et me sortir de cette situation que je n'ai pas demandé !

Je lui raconte brièvement ce parcours sans fin... quand elle conclue qu'il est donc grand temps de me programmer mes rendez-vous. Dure dure, le planning est blindé et voilà qu'elle ose me dire que plus de place avant février... c'est de trop : j'accouche en février !!! 

Après un bon quart d'heure d'attente, à la voir pianoter sur son ordinateur, elle me trouve un rendez-vous pour début janvier, me programme un rendez-vous avec l’anesthésiste, la visite de l'hôpital et l'entretien : 2 semaines avant mon DPA (bon, il y a de grandes chances pour que j'effectue cette visite en plein travail... à 38 SG c'est un peu tard...), et un dernier RDV quelques jours avant ma date prévue d'accouchement. ENFIN, je peux relâcher la pression en me disant que ça y est... je suis prise en charge jusqu'à mon accouchement, je peux souffler !

Alors bien entendu... je les ai cumulés à peu près dans tous les domaines (RSI, mutuelle, etc)... la moindre démarche a été un véritable parcours du combattant et une prise de tête considérable. Chaque organisme renvoi la balle à l'autre et nous, nous sommes censé savoir mieux qu'eux comment leur propre système fonctionne...

Autant vous dire, qu'en tant que travailleuse indépendante, j'ai perdu un temps précieux à gérer ces bêtises... du temps pris sur mon temps de travail, et lorsque l'on est indépendant, le montant du salaire dépend du travail rentré dans le mois. De plus, la fatigue liée à la grossesse qui m'a demandé du repos, et donc forcément, une diminution de mon temps de travail habituel (et donc de revenus) des contractions quotidiennes depuis le 4ème mois de grossesse et un personnel médical pas très à l'écoute qui effectue des arrêts de travail à la tête du client plus qu'aux besoins réels de la patiente (je vous en reparle dans un autre article)... autant dire que cette partie là de ma grossesse, je ne l'ai pas vécue sereinement.

Par chance, mon Bibou se porte à merveille et au final, c'est tout ce qui compte. Je serais peut-être un peu plus préparée à anticiper ces bêtises administratives pour ma prochaine grossesse...  afin de m'épargner un stress inutile. 

Et vous, comment s'est passé la partie administrative de votre grossesse ?
Parcours du combattant ou bonne organisation ?
 

Notre 4ème cours d'haptonomie...

La semaine dernière, nous avons eu notre quatrième cours d'haptonomie. Cette fois-ci, le lien étant établis avec Babychou, nous avons commencer à aborder la préparation à l'accouchement. 


La sage-femme nous a présenté un petit exercice qui permet de se créer un climat de confiance autour de soi pour le grand jour. Je pourrais décrire cela un peu comme une "bulle" dans laquelle on développe un climat de sécurité nous permettant de rester en lien haptonomique avec le Bébé et le futur papa tout en incluant le personnel médical dans cette "espace" sans être absorbée par toute l'agitation qui se passe autour ainsi que la douleur qui pourrait nous détourner de l'essentiel. 

Le but étant d'aider Bébé à faire son chemin vers la sortie en l'accompagnant dans ce voyage de façon consciente, gérer la douleur sans focaliser toute son attention dessus et garder ce lien d'amour entre le bébé, la maman et le papa afin que tout se déroule dans les meilleures conditions... 

Ce petit exercice peut être bénéfique dans la vie de tous les jours et même en dehors de la grossesse. Il peut être utilisé dans une situation stressante, lorsque l'on doit faire face à une personne agressive, lorsque l'on doit parler en public... à chaque fois qu'on ressens ce besoin de se créer un petit espace sécurisé autour de soi... comme un cocon protecteur je dirais... 

Pour cela, la sage-femme nous invite tous les deux à fermer les yeux et venir ressentir le support sur lequel nous sommes installés (pour la future maman : un lit, le futur papa : une chaise). On visualise le volume du drap, du matelas, du sommier, du pied du lit et du sol sur lequel est posé le lit. 

Vient ensuite le moment d'intégrer le volume de la pièce autour de nous. Puis, un peu comme dans les dessins animés, on vient s'imaginer que notre corps se "liquéfie" et vient épouser le volume de la pièce : on recouvre les murs autour de nous, le sol et le plafond pour enfin combler le volume de la pièce. On ressens à ce moment précis une sensation de relâchement, les épaules se détendent puis tout le corps se relâche tout doucement. 

Une fois tout le volume "recouvert", il faut venir y intégrer les personnes autour de nous à cet espace : Bébé, le futur Papa, et la sage-femme (pour le grand jour, le personnel qui s'occupera de nous lors de l'accouchement). En plus de ce climat de confiance, le lien haptonomique est créer comme le toucher affectif dont je vous ai déjà parlé dans le récit de nos précédents cours. On prend conscience que ces personnes autour nous veulent du bien et on se coupe de toute pré-occupation qui pourrait venir nous distraire. 

Le jour J, le temps peut paraître bien long pendant que Bébé réalise sa descente vers la sortie, et en pratiquant ce petit exercice entre chaque contractions avec l'aide du futur papa et en y intégrant bébé... le Papa trouvera sa place en guidant la maman en plein travail à ne pas oublier d'être présente pour bébé sans se focaliser sur la douleur ou toute l'agitation autour.

Comme pour tout exercice haptonomique, il est bien de le pratiquer quotidiennement le temps d'en acquérir les bons gestes et comprendre en quoi chaque exercice peut nous être utile. Les choses se font naturellement par la suite et ces petits "outils" se mettent en place tout seul sans avoir à procéder à toute la "marche à suivre" que l'on nous enseigne au début.

Lors du prochain cours, qui se déroule à partir de la 34ème semaine de grossesse, nous aborderons les positions qui soulagent durant le travail et entreront dans le vif du sujet de l'accouchement sur un aspect plus technique en y intégrant les gestes haptonomiques... 

N'hésitez pas à partager votre propre expérience en haptonomie dans les commentaires ci-dessous, chaque sage-femme doit avoir sa propre technique et façon de faire et peut-être avez vous vécu vos cours différemment ?